Mes premières confitures, turelure
Cet été, dans mon Paris préféré, j'ai fait mes premières confitures.
Trente-six ans, toutes mes dents, il était temps de m'y mettre. C'est Monsieur le Maire de Jolitibled qui nous a donné au moins six kilos de groseilles de son jardin : je n'avais pas le choix.
Je m'y suis mise toute tremblante, après une virée chez Leclerc pour acheter des bocaux (non mais franchement ai-je une tête à avoir des bocaux chez moi ?), du sucre spécial gelée (je ne risquais pas d'acheter du sucre normal, non maissavapa ? ) et même de la gelée de rattrapage pour maîtresses de maison aux deux mains gauches comme moi.
C'est d'une simplicité enfantine, à part l'équeutage des bestioles qui est vraiment soporifique, mais après j'ai tout fait macérer avec mon sucre pendant une nuit, passé le tout au moulin à légumes (passoire fine), puis cuit ma "sauce" un petit moment avant de verser le tout dans des bocaux et de mettre ces nouveaux-venus la tête en bas, bien fait ! (après avoir revissé le couvercle, eh oh!)
Fastoche je vous dis.
Ce n'était vraiment pas la peine d'avoir attendu 36 ans pour ça...