Une façade plein sud et pleine d'histoires...
Voici notre pauvre fermette juste après le défrichage qui nous a demandé des semaines : quatre ou cinq tas de trois mètres de haut à brûler chaque week-end, voilà ce qu'un simple terrain peut engendrer en quinze ans sans soins.
L'appentis à droite était l'ancienne porcherie, devenue depuis une chaufferie-salle d'eau. La première fois que nous avons voulu y mettre le pied tout a voulu s'effondrer et nous avons dû courir pour étayer avec les premières chandelles venues !
C'est d'ailleurs par là que nous avons commencé les choses sérieuses...
Le toit présentait une courbure tout à fait caractéristique des toitures en voie d'effondrement : selon le couvreur qui allait nous arranger tout ça, la charpente n'aurait pas été destinée, à la construction, à supporter des tuiles, mais plutôt de l'ardoise, voire du chaume.
En attendant c'était un habitat parfait pour plusieurs rapaces qui continuent toujours à venir éjecter leurs pelotes dans les futures chambres des enfants...
Petit détail : pourquoi à votre avis les vieux poteaux électriques sont-ils toujours collés au pignon des très vieilles maisons ? Parce que c'était moins cher, moins casse-pieds pour eux qui ainsi ne creusaient aucune tranchée, et puis parce que c'était classe, d'avoir l'électricité. Alors il fallait bien le montrer !!
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